Depuis le 7 mars 2018, l'association Tiliwa - femmes kabyles de Paris a initié une activité autour du chant traditionnel kabyle.

Il s'agit d'un atelier participatif de partage des pratiques culturelles de tradition orale qui se déroule un samedi par mois à Paris.

Pour plus de détails contactez-nous par mail : chorale_tiliwa@yahoo.fr

Quelques mots sur la danse et le chant kabyle :

 

La danse kabyle est associée aux cérémonies familiales qui sont l’occasion de fêtes où l’on danse le plus souvent le soir. A ce propos, l’ethnologue, Camille-Lacoste Dujardin[1] nous dit : « On a toujours préféré danser la nuit après avoir pris soin, autrefois, d’éloigner les génies éventuels, par du sel répandu dans la cour ou devant la maison, car la danse n’est pas une activité anodine ». Par conséquent, la transmission de cette danse se faisait avant tout lors des fêtes et dans le cercle familial et le voisinage. Les soirées organisées par et pour les femmes pour chanter et danser se nomment « urar » (le jeu) ; Les chants sont accompagnés du tambourin ou bendir ; femmes et hommes dansaient séparément.



[1] Camille Lacoste-Dujardin, Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, Editions La Découverte, Paris 2005, p112-113